Entre pauvreté ou exil: l’impasse moldave 9/11/2005
Les archives du Monde syndical : Confédération internationale des syndicats libres(CISL)
La moitié de la population active de la Moldavie a quitté le pays pour fuir le chômage et les salaires de misère. Les travailleurs restés au pays doivent souvent accepter des emplois dans l’informel pour survivre : alors que l’économie moldave est basée sur l’agriculture, la réforme des anciens kolkhozes s’est souvent effectuée au profit des plus puissants et laisse des dizaines de milliers de Moldaves avec un revenu nettement inférieur au minimum vital. Ces problèmes économiques sont encore accentués par la sécession de la Transnistrie, un petit territoire autoproclamé indépendant et géré par un régime autoritaire fermant les yeux sur tous les trafics.
C’est dans ce contexte difficile que la confédération CSRM, affiliée à la CISL, doit évoluer, malgré les ingérences constantes des communistes revenus au pouvoir qui tentent d’imposer aux travailleurs une affiliation à un syndicat sous leur coupe. La CSRM tente d’enrayer la chute du nombre de ses membres en organisant les travailleurs de l’informel, avec quelques succès encourageants. Les syndicalistes moldaves et transnistriens montrent aussi la voie à leurs gouvernements respectifs en renouant avec le dialogue après des années d’ignorance mutuelle.
Reportage et témoignages.
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Entre pauvreté ou exil: l’impasse moldave
Impasse pour la Moldavie